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Interview de Julien Diserens

Business Analyst - Agence immobilière de Rham

Interview de Julien Diserens

Cette interview de personnes au sein de l'agence immobilière de Rahm à Lausanne évoque leur expérience avec les visites virtuelles et la solution YetiVisit. Cette plateforme de visites 360 est la première à avoir été élaborée par l'équipe en charge du lancement de Klapty.

 

Bonjour Julien Diserens, vous êtes actuellement Business Analyst chez de Rham, société cliente de YetiVisit. Je voulais m’entretenir avec vous aujourd’hui à propos de votre expérience du 360.

Bonjour. J’ai convié deux personnes avec moi aujourd’hui. Monsieur Lopez, notre Responsable Marketing et Monsieur Bonvin, qui est notre principal utilisateur de la solution YetiVisit à l’interne, depuis environ une année.

Pouvez-vous tout d’abord me parler en quelques mots de votre société ?

Alors, de Rham est une société basée à Lausanne, fondée il y a plus de cent ans et active sur l’ensemble de l’Arc Lémanique. Nos principales activités sont la gérance d’immeuble, le courtage, la valorisation et l’expertise de biens immobiliers.

Quelles sont les évolutions que vous avez constaté ces dernières années dans le secteur et qui ont un impact sur vos activités ?

Nous sommes maintenant dans un marché de l’offre qui a bien évolué, ce qui n’était pas le cas auparavant et nécessite beaucoup plus de moyens et d’efforts en termes de marketing. Avant, avec un bien intéressant, il suffisait de claquer des doigts pour avoir une dizaine de dossiers valables. Ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui, que ce soit pour la vente ou la location. L’on doit rendre le produit « sexy », le « brander » et c’est pour cela que nous avons maintenant une équipe marketing de trois personnes afin de répondre à toutes ces problématiques.

Est-ce que cela concerne toutes les gammes de produits ou est-ce spécifique à seulement certains types de biens ?

C’est surtout le cas pour le milieu de gamme, avec de nombreux projets qui se développent, surtout dans l’Est Lausannois. Il y a donc beaucoup de concurrence et des prix du neuf qui sont un peu plus élevés qu’ils ne devraient l’être. Du coup, il n’est pas toujours facile de trouver des locataires. Ceux-ci sont aussi beaucoup plus volatils et n’hésitent plus à déménager pour une différence de loyer de 200 francs, alors qu’à une époque pas si lointaine, une personne s’installait dans un bien pour 10-15 ans.

Cette situation concerne donc le locatif, qu’en est-il dans le cadre de la vente de biens ?

Nous n’avons pas vraiment constaté de changements significatifs, si ce n’est une nouvelle concurrence apparue avec les plateformes digitales. Les propriétaires sont toutefois devenus plus exigeants, avec des demandes plus fortes de mise en valeur de leurs biens. Ce sont surtout eux les moteurs de ces changements.

En quoi le 360 peut-il apporter des solutions à certaines de ces problématiques ?

Aujourd’hui, surtout avec les nouvelles générations, l’image, l’immersion, compte plus que les mots, car les gens veulent avoir tout, toute de suite, en deux clics. C’est pour cela que les visites virtuelles, ainsi que des photos de très haute qualité, nous permettent de faire la différence par rapport à la concurrence.

Dans ce contexte, quels ont été les critères de sélection de YetiVisit ?

A l’époque, l’on cherchait une solution rapide et simple. Nous voulions tout maitriser à l’interne et cherchions donc une solution nous permettant d’être autonome sans utiliser un matériel trop onéreux.

Aviez-vous déjà eu d’autres expériences dans l’imagerie 360 ?

Oui, avec des fournisseurs externes. Celles-ci ont été très positives, mais nous étions dépendant d’eux. Il fallait organiser les visites, gérer les horaires et dépendre de leur planning

Par rapport à votre expérience avec YetiVisit, quel genre de biens avez-vous mis en valeur sur la plateforme ?

Cela va du studio, à la villa à plusieurs millions de francs.

Cela a donc couvert l’ensemble de vos produits, aussi bien dans le locatif que dans la vente ?

Effectivement, ainsi que pour les biens à vocation commerciale.

Vous avez donc réalisé les images 360 entièrement à l’interne. Comment vous-êtes vous organisés par rapport à cela ?

Nous avons utilisé un Ricoh Theta V et nous attendons d’utiliser le Z1 afin d’améliorer encore la qualité. L’objectif interne est de couvrir l’ensemble de nos biens, mais avec une demande très forte, nous avons mis en place un système de ticketing où les gestionnaires peuvent s’adresser au marketing avec un briefing sur leurs besoins en termes de promotion d’un bien.

De qui viennent principalement les demandes pour promouvoir un bien avec le 360, des gestionnaires ou des propriétaires ?

Il y a environ six mois, nos gestionnaires n’avaient pas toutes les cartes en main pour garantir aux propriétaires qu’ils avaient fait le maximum pour promouvoir leurs biens. C’est la raison pour laquelle nous avons mis en place une formation pour sensibiliser les gestionnaires sur ces nouvelles prestations, leurs possibilités, ainsi que les coûts. Nous avons aussi fait du A/B testing qui nous a permis de prouver que les annonces dotées de ces nouvelles approches étaient bien plus performantes. Nous avons depuis une demande bien plus forte à l’interne pour utiliser le 360.

Avez-vous réussi à démontrer de manière précise l’apport du 360 sur la promotion des biens ?

Alors, nous n’avons pas examiné uniquement le 360, mais globalement les nouvelles annonces améliorées avec du 360, mais aussi avec de plus belles photos. Le 360 a donc forcément aidé à améliorer les promotions, mais nous n’avons pas isolé cet élément. C’est le succès global des annonces que nous avons étudié, c’est un tout. Nous avons dû expliquer aux gérants qu’en 2019 une annonce du type « bel appartement 3 pièces à Lausanne » avec une photo de la façade ne suffisait plus. Maintenant il faut des textes recherchés, de belles photos, du 360. Il faut mettre en place tous ces outils, car les propriétaires le demandent.

Est-ce que les propriétaires demandent eux-mêmes à ce que l’on utilise du 360 ou s’agit-t ’il juste de demandes d’amélioration des annonces ?

C’est global, les deux. Il y avait souvent une frustration avec les promotions existantes. Dans ce cas, la première chose que nous faisons, c’est d’examiner l’annonce. Dans ce contexte, le 360 a bien aidé à l’amélioration nos annonces.

En ce qui concerne le grand-public et les acheteurs de biens immobiliers, avez-vous aussi des demandes à ce niveau pour des visites virtuelles lorsque celles-ci n’existent pas ?

C’est au cas par cas, mais nous avons par exemple la situation d’un bien qui était sur le marché depuis plus de six mois et lorsque nous avons ajouté une visite virtuelle 360 à l’annonce, celui-ci a été loué en deux jours. Nous avions aussi une maison à 1 million de CHF à Ecublens qui ne se vendait pas. Notre collaborateur s’est rendu sur place pour faire de belles photos et réaliser une visite 360. Les acheteurs de ce bien nous ont indiqué qu’ils l’avaient remarqué après ces changements dans l’annonce. L’on se rend donc très bien compte que l’image c’est le nerf de la guerre aujourd’hui.

Avez-vous eu des retours de la part des gestionnaires sur une diminution des visites de biens « inutiles » après la mise en place de la visite virtuelle ?

Nous n’avons pas examiné cette question, mais les gestionnaires sont très contents, car les choses sont meilleures qu’avant.

L’on se posait la question du point de vue durabilité de savoir si les déplacements inutiles pouvaient être supprimés grâce à la visite virtuelle et si vous aviez eu des retours d’expérience à ce niveau ?

Nous avons de la peine à le mesurer pour les locations, car de nombreuses visites sont effectuées avec l’ancien locataire ou le concierge. Mais le 360 permet certainement de réduire les déplacements inutiles lorsque des personnes visitent un bien et se rendent compte par exemple que la cuisine n’est pas assez lumineuse.

Est-ce que l’utilisation de la visite virtuelle 360 a eu un impact positif sur l’image de marque de votre société, êtes-vous perçus comme étant en avance par rapport à vos concurrents ?

Alors concrètement, aujourd’hui toutes les gérances d’une certaine taille utilisent ou devraient utiliser la 360. Je pense que c’est le cas pour la plupart d’entre-eux. Il y a toujours les bons et les mauvais élèves. Tout le monde a saisi le fait que la 360 est utile, mais en termes d’approche il y a des différences. Nous avons décidé de tout internaliser, alors que beaucoup de nos concurrents font appel à des photographes externes. Cela nous permet d’être plus réactifs et parfois de produire des images de meilleure qualité. Nous sommes clairement à l’avant-garde, avec comme conséquence une très bonne image de marque.

Quelle sera selon vous la place du 360 dans l’immobilier à l’avenir ? Quelles améliorations possibles avez-vous identifié ?

Le Home Staging intégré au 360 est clairement un besoin, pour autant que cela puisse être réalisé avec un coût raisonnable. L’aspect du coût est particulièrement important dans le domaine de la location, car contrairement à la vente, nous touchons des honoraires qui sont généralement plus faibles. Notre approche a principalement consisté à mettre en place à l’interne un package de prestations possibles pour promouvoir un bien, ceci avec des coûts variables en fonction des moyens utilisés.

 www.derham.ch


Publié il y a 4 ans

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